Que mille voix de gauche se mettent en mouvement

C’est une opposition  DES  gauches qui est à reconstruire. LA  gauche n’existe pas…sauf à occulter les différences, les oppositions et les conflits.

La gauche est une notion complexe dans le sens où ce terme comporte en lui à la fois unité, mais aussi concurrences voire antagonismes. Je n’ai jamais par exemple adhéré ni au populisme, ni à la stratégie, véhiculés par la France Insoumise. Je ne crois pas, non plus, que les partis classiques (PS notamment) soient en mesure de proposer un projet qui puisse rassembler au-delà de leurs cercles de proximité, de plus en plus restreints. Ils n’attirent plus, ils ne font plus rêver.

Entre la France Insoumise et la République En Marche, dont les élus cautionnent aujourd’hui la dérive néo-libérale du président de la république, il y a tous ces citoyens qui ne se retrouvent dans aucune organisation, qui se sentent orphelins. Et ils sont très nombreux !

Reconstruire une opposition nécessite de réunir toutes les sensibilités de gauche, et surtout retrouver ce qui nous rassemble. L’unité de la gauche elle est dans ses sources : l’aspiration à un monde meilleur, l’émancipation des opprimés, exploités, humiliés, offensés, l’universalité des droits de l’homme et de la femme, la sauvegarde de notre planète.

Pourtant la tâche est ardue. La France Insoumise se vit aujourd’hui comme l’alpha et l’oméga de l’opposition « des gens ». Les partis traditionnels tentent de survivre. Des organisations naissent et meurent, ou au mieux stagnent et peinent à trouver des adhérents.

Dans ces conditions, tout est à refaire. Retournons aux sources de gauche qui sont à la fois révolte et aspiration. Révolte contre les asservissements, les mépris, les humiliations. Aspiration, non pas au meilleur des mondes, mais à un monde meilleur. Même si le doute peut aujourd’hui nous traverser, cette aspiration renaitra. Mais il lui faudra l’apport d’une pensée politique régénérée.

Parce que cette reconstruction ne peut provenir que d’une ambition citoyenne, qu’il faudra évidemment ensuite fédérer, je reste persuadé que c’est à la base, dans les territoires que les choses doivent se mettre en place. Que mille voix réformatrices se mettent en mouvement. Alors la volonté et l’espérance renaitront !

3 Commentaires

  1. Vous êtes certainement d’accord avec moi pour considérer que les idées proposées par Benoît Hamon lors de la campagne présidentielle allaient dans le sens de vos propos.
    Alors, pourquoi ne pas faire référence à M1717 ?

    1. Bien sûr, j’aurais pu le citer en exemple. Mais vous avez noté aussi que j’appelle à de multiples initiatives qui partiraient des territoires, des citoyens, qui se fédéreraient ensuite au niveau national, plutôt qu’un mouvement descendant classique. Mais je suis avec intérêt le mouvement de Benoit Hamon.

    • Gilbert Simon sur 8 octobre 2017 à 12h29
    • Répondre

    Philippe
    Si tu souhaites avoir un contact sur la Loire Atlantique pour ton projet je te communique mon adresse courriel
    gilbert-simon@bbox.fr
    Amitiés militantes
    Gilbert

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