Madame la Ministre, nos jeunes sont inquiets et le sont à raison. Vous avez annoncé le 15 mars 2016, que la « garantie jeune », qui je le rappelle est un dispositif visant les moins de 25 ans en difficulté d’insertion, deviendrait un « droit universel ».
Selon vos propos, 900 000 jeunes de moins de 25 ans sont en situation de précarité et seraient donc par conséquent éligibles à cette « garantie jeune ».
Alors, bien sûr, même si tous ne se saisiront pas de cette « opportunité » comme cela est le cas pour la prime d’activité, il restera encore potentiellement un nombre vertigineux de potentiels éligibles, ce qui soulève un certain nombre d’interrogations.
Si l’on se table sur 500 000 jeunes qui recevraient 460 euros par mois, le coût estimé serait d’environ 1,6 milliards d’euros par an. Comment le gouvernement compte financer cette mesure ?
La « garantie jeune » a jusqu’ici été gérée par les missions locales. En deux ans, elles ont ainsi accompagné seulement 46 000 précaires. Comment les missions locales vont-elle faire face à cet afflux de demandeurs sans augmentation parallèle de leurs moyens humains et financiers ?
Je sais que le gouvernement vise en réalité 200 000 jeunes d’ici 2017 (200 000 sur 900 000): peut-on alors réellement parler d’universalité de cette « garantie jeune » ?
2 Commentaires
c’est quoi la réponse ?
Et la réponse fut …..?
La question était bonne, mais le problème, bien réel, est bien connu. De longue date.
Quelle est votre solution ?
Je ne vois que le revenu universel. Mais il faut y penser sérieusement……
Bon courage.