Article du Ouest France ( samedi 15 septembre) : « Rythme intense » pour le député Philippe Noguès

Philippe Noguès, député de la circonscription, a ouvert sa permanence quai du Pont-Neuf à Hennebont, il y a un mois.

Élu il y a trois mois, le député socialiste Philippe Noguès prend ses marques, entre Paris, Hennebont et Gourin. Avec, pour priorité, le travail législatif.

Adhérent au Parti socialiste depuis 2006, vous êtes passé d’un poste d’adjoint au maire au Palais Bourbon en seulement quatre ans. Trois mois après votre élection, avez-vous pris pleinement possession de votre fauteuil de député ?

Tout se met en place : j’ai recruté deux attachés parlementaires à temps complet : Elsa Foucraut, originaire de Questembert, pour Paris ; et Aymery Bot, originaire de Port-Louis, pour la circonscription. J’ai démissionné de mon mandat d’adjoint au maire d’Inzinzac-Lochrist en août.

J’ai aussi commencé à rencontrer les élus de la circonscription, maires, conseillers généraux, membres de partis politiques ; mais aussi les acteurs économiques : syndicats, représentants du patronat… Étant issu de la société civile, je dois me créer un réseau.

Enfin, j’ai ouvert ma permanence, quai du Pont-Neuf à Hennebont il y a un mois.

Y avez-vous déjà reçu des habitants de la circonscription ?

Oui, des dizaines. Venus en quête d’un emploi, d’un logement, d’une solution à tous types de problèmes. Le député est perçu comme le dernier ressort. Malheureusement, on est souvent démunis face à certaines situations. Mais cela signifie aussi que nos concitoyens ont encore confiance en nous, élus.

Quelles sont vos priorités, en ce début de mandat ?

Cet été, j’ai participé à de nombreuses manifestations dans la circonscription. Je veux être présent ici, mais j’attacherai une grande importance à mon travail législatif : il aura plus d’impact sur la vie des gens. Notamment au sein de ma commission développement durable et aménagement du territoire.

Je serai attentif au développement des axes routiers, notamment l’axe Lorient-Roscoff, mais aussi des axes transversaux. Ma démarche sera surtout d’anticiper les problèmes qui pourraient survenir autour des services publics ou des services au public.

Le contexte économique est particulièrement morose. Dans quelle ambiance travaillez-vous ?

A Paris, où je me rends toutes les semaines, du mardi au jeudi, le rythme est intense, mais le groupe PS travaille dans une grande sérénité.

On parle beaucoup de l’absentéisme dans l’hémicycle, mais peu de l’énorme travail réalisé en amont. Le projet de loi sur les emplois d’avenir, on l’a voté à 5 heures du matin !

Dans la circonscription, je vois une certaine inquiétude chez les gens. L’attente est forte, mais il n’y a pas trop d’impatience, et surtout, pas de rejet.

Hier soir, vous avez invité vos sympathisants à une réunion dans votre fief d’Inzinzac-Lochrist. Une autre rencontre est prévue vendredi prochain à Ploërdut. Quel est le but de ces rendez-vous ?

J’ai toujours fait de la démocratie participative une priorité. Outre remercier mes sympathisants de leur soutien, je souhaite dialoguer avec eux, maintenir le lien que nous avons bâti. Ce sont mes relais dans la société, ce sont eux qui contribueront à la réussite de mon mandat. Leurs connaissances enrichiront mon travail législatif.

Recueilli par Julie SCHITTLY.

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