Je tiens à exprimer ma profonde déception face à la décision du Tribunal de commerce de Quimper concernant le pôle frais de « Doux ». Près d’un millier d’emplois vont être supprimés, dont la moitié dans le Morbihan.
Au-delà des chiffres et du coup dur pour l’emploi, notamment dans le Morbihan, cette situation est un drame social pour de nombreux salariés. Je comprends l’amertume, la résignation et parfois la colère de ces employés qui attendent maintenant dans l’inquiétude de savoir s’ils vont être licenciés. Je souhaite leur adresser toute ma solidarité, et leur exprimer à nouveau la détermination de la majorité parlementaire à combattre le fléau du chômage et de la désindustrialisation dans les cinq années à venir.
Le Tribunal de commerce de Quimper a validé lundi cinq des huit offres de reprises de sites de production du pôle frais. Sur les 1715 emplois du pôle frais et malgré les offres de reprises validées, 970 postes vont être supprimés. Dans le Morbihan, La casse est particulièrement importante sur les trois sites morbihannais en difficulté. Le site administratif de La Vraie-Croix ferme, entraînant la destruction de 113 emplois. Les sites de Sérent, repris par la multinationale LDC, et de Pleucadeuc, qui reste dans le giron du groupe Doux, voient leurs effectifs s’effondrer avec la suppression de 389 postes sur 584.
Je salue la décision du Chef de l’Etat d’avoir rencontré hier à Rennes les organisations syndicales du Groupe Doux et de PSA pour évoquer ensemble ces problèmes. Je m’associe pleinement à son souhait que toute la lumière soit faite sur les dessous du dossier et sur la gestion du groupe au cours des dernières années.
Je serai attentif à ce que toutes les procédures sociales soient mises en œuvre pour accompagner les personnes qui vont perdre leur emploi. Il est primordial que tous bénéficient d’une aide adaptée pour retrouver le chemin de l’emploi et assurer leur avenir.