Langues régionales : les avancées de la loi sur l’école

airrgaloOutre les éléments relatifs aux collèges publics dont je vous parlais mercredi, la loi sur la refondation de l’école qui vient d’être votée comprend des avancées significatives en faveur d’une meilleure reconnaissance des langues régionales.

Le nouveau projet de loi reconnaît pour la première fois dans notre législation l’enseignement bilingue français – langue régionale. Il est même inscrit que cet enseignement doit être favorisé et que les familles seront informées des différentes offres d’apprentissage. De plus, les enseignants pourront utiliser l’apport des langues et cultures régionales dans leur enseignement chaque fois qu’ils estiment que cela est pertinent pour leurs élèves.

Ces avancées vont permettre de sécuriser juridiquement l’enseignement du breton et du gallo.

C’est une victoire collective qui devra en appeler d’autres : la France n’a toujours pas ratifié la charte européenne des langues régionales, à cause d’obstacles constitutionnels auxquels il faudra maintenant trouver des solutions.

Que l’on parle le breton ou pas, les langues régionales font partie intégrante du patrimoine culturel de la France, et je suis donc très attentif à ce qu’elles puissent être enseignées librement.

5 Commentaires

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    • Eric BENECH sur 11 juin 2013 à 18h07
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    Oui, “les langues régionales font partie intégrante du patrimoine culturel de la France”. Il est temps que nos dirigeants et élus s’en rendent compte et agissent dans ce sens en signant la ratification de la Charte des langues régionales.
    Espéranto et langues régionales (ou minoritaires) : même combat !
    Eric BENECH

  1. Comment pouvez-vous, citoyen député, parler ” d’avancées significatives pour la langue bretonne” alors qu’il ne s’agit que de quelques miettes jetées en aumône. Vous savez très bien qu’il n’existe aucun enseignement public sérieux de la langue bretonne, que tout estt fait pour décourager ceux qui veulent l’apprendre ou la faire enseigner à leurs enfants. La signature de la Charte serait un minimum, à condition de ne pas faire le tri dans les articles présumés faire de l’ombre à la suprématie francophone. Quand on voit comment votre collègue Vals a répondu à l’assemblée de Corse…;Et plus près de nous la position affirmée par votre camarade Pierre Maille déniant au Breton le droit d’être langue d’usage, on peut être légitimement inquiet pour l’avenir de notre langue, condamnée à n’avoir sa place que dans le musée du patrimoine.

    • Eric BENECH sur 15 octobre 2015 à 0h23
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    « Il y va de l’intérêt économique et politique des États-Unis de veiller à ce que, si le monde adopte une langue commune, ce soit l’anglais; que, s’il s’oriente vers des normes communes en matière de télécommunications, de sécurité et de qualité, ces normes soient américaines; que, si ses différentes parties sont reliées par la télévision, la radio et la musique, les programmes soient américains; et que, si s’élaborent des valeurs communes, ce soient des valeurs dans lesquelles les Américains se reconnaissent ». (David Rothkopf, directeur général du cabinet de consultants Kissinger Associates, cité dans “Le Monde Diplomatique” , août 1998)

    • Yann Robig sur 16 janvier 2016 à 20h17
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    ce monsieur est capable de parler d’avancées significatives ? mais il ne les vote pas ! double language ! er-maez !

    • Eric BENECH sur 16 février 2016 à 23h22
    • Répondre

    ” Il est temps déjà que les diverses nations comprennent qu’une langue neutre pourra devenir pour leurs cultures un véritable rempart contre les influences monopolisatrices d’une ou deux langues seulement, comme ceci apparaît maintenant toujours plus évident. Je souhaite sincèrement un progrès plus rapide de l’espéranto au service de toutes les nations du monde. ” (Mme Vigdís Finnbogadóttir, Présidente de l’Islande de 1980 à 1996, en 1977)

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