Je suis candidat aux élections législatives de juin 2017 !

img_0259Samedi 29 octobre, à la salle de la Charpenterie à Inzinzac-Lochrist, j’ai officiellement annoncé mon intention de me représenter aux élections législatives de juin 2017. Devant de très nombreux citoyens, élus et maires de la circonscription, j’ai détaillé les raisons et les grandes orientations de cette candidature, et j’ai présenté celle qui sera ma suppléante, Maryvonne Le Forestier, 1ère adjointe du maire de Cléguérec.
Retrouvez cette déclaration en quelques photos…la vidéo complète en bas de page  suivie du verbatim de nos discours !

 

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Verbatim du discours (seul le prononcé fait foi)

Bonjour à toutes et à tous et notamment à ceux que je n’aurais pas saluer avant le début de cette intervention .

D’abord, merci à tous d’avoir répondu à mon invitation, d’être venus si nombreux en ce samedi matin. Certains sont même venus de loin. Je suis élu d’une circonscription particulièrement vaste qui va de la Côte Atlantique aux Côtes d’Armor et du Finistère au Pays de Pontivy. Et, par exemple (et vous verrez que ce n’est pas un exemple fortuit !)  de Cléguérec à Inzinzac-Lochrist, il faut près d’une heure !  Donc merci à tous. Je vous en suis particulièrement reconnaissant parce que c’est un moment important pour moi, pour nous tous d’ailleurs parce que comme je vous l’écrivais dans mon invitation, nous sommes entrés dans une période d’échéances électorales incertaines qui risque de changer le visage politique de notre pays.

Les élections présidentielles se préparent. Je voterai naturellement pour un candidat de gauche. Pour celui qui me semblera le plus à même de proposer une alternative et de rassembler largement. Et je m’exprimerai évidemment publiquement en temps utile. Mais je ne veux pas en dire plus sur ce sujet aujourd’hui parce que nous n’en maitrisons ni les tenants ni les aboutissants, et aussi je dois le dire, avec humilité, parce que je suis particulièrement sollicité par différents candidats qui voient sans doute en moi un élargissement de leur socle électoral traditionnel. Et puis sincèrement je crois qu’il faudra surtout se battre ensuite, après les Présidentielles, pour avoir des députés solides qui sauront résister, qui ne seront pas des godillots, quel que soit le président en place. Parce que ce président, encore une fois quel qu’il soit, dans le contexte que nous connaissons, a toutes les chances d’avoir été élu par défaut ! C’est même sans doute malheureusement une des rares certitudes que nous pouvons avoir actuellement.

Parlons donc aujourd’hui plutôt local !

J’ai l’honneur d’être député depuis 2012 de ce territoire, d’une grande richesse et d’une grande diversité, pour lequel je me suis investi avec passion. Nous avons la chance d’avoir des associations, des élus (et ils sont nombreux ce matin !), des forces économiques et des citoyens qui s’investissent et se battent au quotidien pour faire vivre nos communes. Je les ai accompagnés à chaque fois que mon aide a été sollicité, financièrement à travers la réserve parlementaire, et surtout politiquement quand il a fallu, à de nombreuses reprises, frapper à la porte des ministères pour débloquer certains dossiers ou faire remonter des difficultés de toutes sortes.

Notre territoire, à l’image de notre pays, souffre de fractures sociales, économiques et sociétales ; des fractures profondes qui n’ont malheureusement cessé de s’aggraver tout au long du mandat de François hollande. Et dans ce contexte, la défense des services publics a été un des piliers de mon action en tant que député. Parce que je considère qu’ils sont un des leviers pour atténuer ces fractures, pour lutter contre la sensation d’abandon et rompre avec l’isolement. Je me suis battu, aussi bien à l’Assemblée nationale que sur le terrain, pour que nos territoires ruraux, comme nos communes péri-urbaines puissent bénéficier des mêmes services publics (écoles, hôpitaux locaux, médecins, La Poste, service de l’emploi…etc) que d’autres territoires plus favorisés.

Ce travail a été passionnant. J’ai notamment réussi à développer, ce que je souhaitais mettre en place, une synergie collective, avec les élus, les syndicats et de très nombreux citoyens, qui nous a permis par exemple de sauver, au terme d’un long et éprouvant combat, (et je suis content de voir dans la salle des personnes qui y ont contribué !) l’ensemble des activités de l’Hôpital de Guémené-sur-Scorff, ainsi que l’intégralité de ses emplois. Toujours en proche collaboration avec les élus locaux, et grâce à ce travail commun, je me suis opposé avec succès aux projets miniers polluants en Centre-Bretagne. Ce sont des exemples bien sûr, mais je parle de ces deux dossiers parce qu’ils illustrent je crois parfaitement la méthode de travail que je souhaite continuer à mettre en place sur notre territoire pour défendre ses intérêts.

Et donc, vous l’avez compris, tout naturellement, je suis candidat aux élections législatives de juin 2017. En tant que député sortant, je veux continuer à représenter notre territoire et ses citoyens à l’Assemblée nationale pour approfondir le travail engagé au cours de ce premier mandat. Je souhaite aussi prendre part à la rénovation de notre système politique après 2017, rénovation qui sera incontournable si nous souhaitons tisser de nouveau le lien entre les élus et les citoyens.

Et pour m’accompagner dans ce travail, (travail d’équipe) j’ai choisi une personne que je voudrais vous présenter maintenant. Une femme qui affronte ces réalités au quotidien. Maryvonne Le Forestier, puisque c’est d’elle dont il s’agit, 1ère adjointe au maire de Cléguérec, fait partie de ces nombreuses personnes courageuses qui prennent le temps de s’investir dans leurs communes, tout en continuant leur activité professionnelle. Comme moi, Maryvonne vient du monde de l’entreprise, de l’agroalimentaire plus précisément, et son travail d’élue à Cléguérec est reconnu de tous. C’est une femme de terrain, qui connait parfaitement les terres rurales du Centre-Bretagne et leurs difficultés, mais aussi leurs richesses. Son engagement et son honnêteté m’ont rapidement convaincu qu’elle était la personne idéale pour m’accompagner dans cette candidature.

Mais je crois que le mieux c’est que je lui laisse la parole. Et je poursuivrai ensuite pour brosser en quelques minutes (je vous rassure !) quelques-unes des grandes orientations de mon projet. Maryvonne c’est à toi !

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 Merci  Philippe, bonjour à toutes et tous, merci d’être là !

Quand j’entends Philippe me présenter comme la personne idéale pour accompagner sa candidature, je ne vous cache pas que je suis encore surprise. Quand il m’a sollicitée, j’ai pensé qu’il me demandait de m’occuper de sa campagne pour les législatives de juin prochain… ce qui me plaisait bien !! M’engager pour aider un candidat pour qui j’ai beaucoup d’estime, ça m’allait bien et je n’aurais même pas réfléchi plus de 3 secondes pour lui donner mon accord !! Mais que nenni, il me sollicitait pour être sa suppléante. Loin de vouloir en faire mon métier, j’ai toutefois accepté et je vous assure que je compte bien tout faire pour que Philippe reste notre député au lendemain du 2ème tour des législatives en juin prochain…

J’ai fait sa connaissance en 2011 alors que nous étions en pleine mobilisation à Cléguérec pour défendre nos services publics et en particulier sauver les heures d’ouverture de notre bureau de Poste. Même si au premier abord, je me suis bien demandée qui était cette personne qui « débarquait » à nos côtés pour défendre notre cause… très vite, j’ai apprécié l’homme et ses actions politiques en matière de défense des services publics, son engagement et ses prises de position. Mieux, j’ai surtout été admirative quand il a osé prendre ses distances avec un parti, un système tellement loin des attentes du citoyen lambda, des difficultés quotidiennes des gens que mon mandat d’adjointe m’amène à rencontrer.

En effet, je suis donc 1ère adjointe à Cléguérec depuis 2008 sur une liste où la parité existait déjà !! Après un galop d’essai entre 2001 et 2008 dans l’opposition, nous avons remporté les élections municipales en 2008 avec une liste rassemblant différentes sensibilités de gauche. J’ai la chance de seconder une personne qui restera mon Mentor : un homme proche des gens, dévoué à sa commune avec une capacité à fédérer que j’admire. Je veux bien sûr parler de Marc Ropers ici présent, que je remercie pour m’avoir permis de vivre cette belle expérience. Un homme à l’écoute avec des vraies valeurs, un homme pour qui l’humain reste le maître mot. Vous en conviendrez vous-mêmes, ça en fait des points communs avec Philippe !!

Mes origines agricoles et le fait de travailler dans l’agro-alimentaire ont sans nul doute, contribué à faire de moi une animatrice de terrain au service de la proximité. J’ai retrouvé cette proximité avec les gens chez Philippe, son écoute et sa perception ont sans doute contribué à ses prises de position et à l’éloigner progressivement des grands ténors du PS et du gouvernement.

Issue d’une famille socialiste  bien ancrée à gauche, je vous avoue que  ….  à écouter ou lire nos élites du parti socialiste et du gouvernement, je ne m’y retrouve plus vraiment… quand entendront-ils les doléances de ceux qui œuvrent au quotidien pour assurer le bien-être, la sécurité ?? Soigner les gens devient aujourd’hui un parcours du combattant tellement on manque de moyens qu’ils soient humains ou financiers, est ce normal de voir policiers et pompiers dans la rue, tellement ils sont en danger pour assurer la sécurité ?? Comment pouvons-nous accepter la misère du monde agricole gagné par le découragement et l’inquiétude du lendemain ??  Est-ce normal de travailler comme des damnés et de ne pas pouvoir en vivre au bénéfice de grosses sociétés qui ne cessent de s’enrichir ?? Et que dire de nos jeunes qui ne se retrouvent absolument pas dans le système tant ils sont écœurés par les préoccupations de l’élite politique oubliant tout bonnement l’intérêt général ?? Le risque c’est tout simplement un vote sanction aux présidentielles notamment, pour espérer faire cesser toutes ces fractures sociétales auxquelles Philippe faisait allusion tout à l’heure…

Sa volonté de rassembler les forces de gauche dans notre circonscription m’a vite séduite car nous ne pourrons conserver la circonscription qu’en agissant de la sorte, en privilégiant l’intérêt général et non en flattant des égos surdimensionnés !!

Je ne m’attarderai pas davantage mais, vous l’aurez compris, même si je suis loin d’avoir la certitude d’être à la hauteur, j’aurai à cœur de porter haut et fort les valeurs de la gauche, la vraie gauche, celle qui m’a attirée et conduite tout naturellement devant vous aujourd’hui, aux côtés de Philippe, le seul qui puisse encore rassembler les différentes tendances de gauche du territoire.

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Merci Maryvonne, je suis ravi que tu aies accepté de t’engager avec moi dans cette aventure. Et je veux le dire devant cette assemblée, je n’ai quant à moi, aucun doute sur le fait que tu seras à la hauteur !

Ce que je souhaitais absolument éviter avec le choix de ma suppléante, c’est alimenter l’entre-soi de la classe politique. Nous n’en pouvons plus de ce sentiment, justifié à plus d’un titre, que le monde politique évolue dans une bulle où il est impossible de rentrer. Où les places sont déjà prises, en fonction des intérêts personnels de tel ou tel élu, sans considération pour l’intérêt général. Tout comme moi avant que je ne sois élu député, ma suppléante n’est pas issue du sérail politique, Maryvonne n’est pas une professionnelle de la politique, elle n’appartient à aucun parti. Mais nous partageons une volonté forte de nous engager et des valeurs communes : la solidarité, la cohésion et la justice sociale, l’exemplarité.

Et l’exemplarité, c’est justement une valeur que je veux porter dans le débat national. J’ai quitté le Parti Socialiste en juin 2015 parce que j’étais, et je suis toujours, convaincu que François Hollande et ses gouvernements, non seulement n’ont pas respecté les promesses faites en 2012, mais se sont mis à penser, à parler et à agir, sur beaucoup de sujets importants, de la même façon que la droite qu’ils étaient censés combattre.

Notre système démocratique ne peut plus fonctionner sans que l’exemplarité soit au centre de toutes les pratiques et toutes les attitudes de notre classe politique. Et justement, l’image de la classe politique est plus mauvaise que jamais. Au point que beaucoup de nos concitoyens, dégoutés, se sont presque habitués, résignés, à voir naviguer dans les hautes sphères toujours les mêmes hommes politiques, immuables et parfois même corrompus. En temps de crise, il doit y avoir une règle d’or : ceux qui légifère sur l’avenir du pays, et qui gèrent l’argent des Français, doivent être irréprochables.  Je crois que nous avons vraiment besoin d’un grand ménage de printemps. Assainir la classe politique, en la faisant respirer, en la renouvelant : plus de nouveaux profils d’élus, moins de cumulards. Mon parcours montre que c’est possible.

Je suis un homme de gauche. La gauche, c’est mon combat, mes valeurs, mon histoire. Aujourd’hui, je suis effrayé, affligé, de l’état dans lequel elle se trouve, divisée, discréditée, parce qu’elle a abandonné depuis trop longtemps le combat des idées. Alors, élu député en 2017, je veux prendre ma part au redressement du pays, autour des trois urgences qui traversent notre société : urgence démocratique, urgence écologique, urgence sociale.

Avant comme après mon départ du Parti socialiste et du groupe socialiste, j’ai travaillé avec la même détermination à l’Assemblée nationale autour de ces trois urgences. Sans être exhaustif, parce que ce ne serait pas possible, j’ai publié un livre sur la Responsabilité Sociale et Environnementale des Entreprises, rédigé 4 rapports parlementaires sur l’Economie Sociale et Solidaire, la Publication d’Informations non financières par les entreprises, la politique de développement et de solidarité internationale, et sur les mesures de simplification de la vie des entreprises (des thèmes qui sont au cœur de bien des débats politiques). J’ai déposé une proposition de loi pour contraindre les multinationales à respecter les droits humains. J’ai alerté le gouvernement sur la dangerosité et sur l’opacité des nouveaux accords de libre-échange avec l’Amérique de Nord. (Et l’actualité récente sur le CETA n’a fait que me confirmer dans ma volonté de m’y opposer dans les conditions ou on nous les présente !) Aujourd’hui je travaille, entre autres, sur la maltraitance dans les transports longue durée d’animaux vivants. J’ai commencé mon mandat au sein de la commission de l’aménagement du territoire et du Développement durable, et je le finis dans celle des affaires sociales, ce qui m’a permis de parcourir un large spectre de toutes les difficultés sociales et environnementales qui traversent notre pays.

Député de gauche, indépendant, j’ai toujours considéré avant toute chose les intérêts de notre pays et des citoyens pour déterminer mes votes. Sans dogmatisme aucun, j’ai voté pour les projets de loi quand il me semblait aller dans le bon sens (Je pense au Mariage pour Tous, à la Loi Santé, Loi Biodiversité, celle sur la Transition énergétique, Loi Egalité et citoyenneté), et, à l’inverse, je me suis opposé au gouvernement quand il défendait des projets de loi qui, à mon sens, fragilisait notre pays, notre modèle social et notre économie (Pacte de Responsabilité, Loi Macron, Loi Travail…etc).

Alors c’est vrai, cela m’a valu des inimitiés féroces et des attaques fréquentes, mais je l’assume, et je continuerai à penser que le bien commun doit toujours l’emporter sur les intérêts partisans. Notre pays traverse une crise trop grave pour qu’il en soit autrement. Une crise, je l’ai déjà dit, démocratique, écologique et sociale, mais surtout une crise qui fait vaciller beaucoup de nos certitudes.

J’ai déjà dit un mot sur la sobriété et l’exemplarité qui doivent s’imposer rapidement dans notre classe politique si nous voulons sauver notre idéal démocratique. Les temps sont troubles, les ennemis de la démocratie et de l’esprit républicain ressortent de l’ombre, nous attaquent, ils menacent notre mode de vie. Face à eux, nous devons rester fermes et intransigeants sur nos principes. Mais pour cela, les citoyens doivent avoir confiance envers les institutions qui nous gouvernent. J’ai acquis la certitude, en pratiquant nos institutions de façon concrète en tant que député, qu’un changement était nécessaire, qu’une nouvelle République devait émerger. Plus équilibrée, décentralisée, transparente, qui respecterait enfin la légitimité parlementaire et qui limiterait les pouvoirs du Président. C’est l’urgence démocratique !

Urgence écologique ? Le respect de l’environnement doit être au cœur du programme de la nouvelle gauche. Au cœur de chaque projet que nous aurons à construire. La question écologique est un impératif de survie. Pour nous, nos enfants, notre planète. Cet impératif écologique doit devenir la matrice commune de tous nos projets. C’est ma vision de l’écologie, une question si importante qu’elle doit être au cœur de toutes nos propositions, toutes nos actions en tant que décideurs politiques. Pour ma part, et je veux insister sur ce point, il ne s’agit pas « d’écologiser » un programme, mais plutôt de programmer l’écologie. Et on pourrait évidemment détailler, évoquer le climat, l’énergie, l’agriculture, l’alimentation mais aussi nos moyens de communications, nos moyens de transports, l’urbanisme du futur, je pourrais continuer longtemps.

Enfin, l’urgence sociale. Chacun en a conscience, la précarité, le chômage et le déclassement sont des fléaux qui fracturent notre société, qui la percutent de plein fouet. Chaque année, de plus en plus de Français se privent de chauffage, d’eau chaude ou d’une visite chez le médecin ou le dentiste. De plus en plus de Français s’endettent pour régler leurs factures de la vie de tous les jours ou pour payer leur loyer ! Face à cela, face à l’augmentation de la pauvreté, face au dumping social de la mondialisation non régulée, face à la montée des inégalités et des discriminations, beaucoup de citoyens ont la sensation tenace que la politique ne peut plus rien pour eux. François Hollande avait été élu sur une grande promesse de justice sociale. Cette promesse a été trahie ! Où est passée par exemple la grande réforme fiscale qui devait rendre notre système plus juste ? Au contraire, la pression fiscale décidée par le gouvernement a étouffé tout espoir de reprise économique. Et en parallèle, le gouvernement « de gauche » libéralisait des secteurs entiers de l’économie et finissait même, en apothéose, en fin de quinquennat par proposer la déchéance de nationalité et par s’attaquer au code du travail issu de décennies de luttes sociales.

Qui aurait pu imaginer un tel décalage entre les promesses et la réalité ?

Le résultat de tout cela, c’est l’urgence sociale. La gauche, si elle veut se refonder et gagner de nouveau la confiance du peuple, va devoir de nouveau questionner son rapport au pouvoir, son rapport à la mondialisation, son rapport aux lobbys, au patronat, et proposer de nouvelles orientations sociales et économiques, une alternative enfin au néo-libéralisme qui règne aujourd’hui sans partage.

Avec l’association Voix de Gauche….. qui est née lors d’une belle soirée le 25 mars dernier à Guidel ou, dans une salle comble, nous avions réuni pratiquement toute la gauche sur la même estrade avec Pierre Joxe (Fondateur du PS critique), Clémentine Autain (FG) et Yannick Jadot (candidat aux présidentielles à travers les primaires d’EELV)… Avec donc l’association Voix de Gauche, dont plusieurs membres sont présents ce matin, j’ai l’ambition, nous avons l’ambition, de rassembler la gauche pour que, partout où cela est possible en Bretagne, des candidatures unitaires voient le jour.

Et ici, si je suis candidat c’est aussi évidemment parce que je veux garder cette 6 ème circonscription du Morbihan à gauche. Et avec la plus extrême modestie, et sans fausse humilité, je suis le plus à même de pouvoir le faire, avec le soutien de plusieurs organisations avec lesquelles je travaille, les Ecologistes, le Front de Gauche, Nouvelle Donne…sans oublier tous ces socialistes qui sont d’accord avec mes positions et qui me le font savoir, et évidemment tous ces citoyens non encartés qui m’accompagnent et m’encouragent depuis de longs mois……..à condition aussi évidemment que d’autres candidatures, d’appareils ou de témoignages, ne viennent faire un gros cadeau à la droite ! Dans la situation difficile où se trouve la gauche, chacun doit, dès aujourd’hui, réfléchir à ses responsabilités !

Sur notre circonscription, je suis convaincu d’être le seul candidat en mesure de rassembler les citoyens qui se retrouvent dans les valeurs de la gauche, mais aussi plus largement tous ceux qui ne se reconnaissent plus dans notre fonctionnement démocratique. Ceux qui ne vont plus voter, ceux qui se réfugient dans un vote extrême, ceux pour qui la gauche et la droite, cela ne veut plus rien dire. Nous devons écouter ces citoyens, car ils sont aujourd’hui souvent exclus du débat, noyés dans les chiffres de l’abstention.

Les futurs élus aux élections de 2017 auront la mission, prioritaire je crois, de reconquérir la confiance du peuple, par l’honnêteté, par l’exemplarité. En d’autres termes, restaurer l’esprit citoyen et montrer que l’on peut faire de la   politique autrement !

C’est tout l’objet de la candidature que je propose à mes concitoyens !

2 Commentaires

    • SOMMERFELT Lil sur 23 novembre 2016 à 15h53
    • Répondre

    MERCI, Monsieur NOGUES, je vous rejoins totalement dans vos valeurs, vos combats, vos priorités et votre déception face à une gauche dans laquelle nous ne nous reconnaissons plus.
    Merci de ne pas oublier de faire évoluer la loi en faveur d’une fin de vie choisie.
    Cordialement,
    Lil SOMMERFELT

    • reminiac sur 23 novembre 2016 à 15h56
    • Répondre

    ETRE ECOLOGISTE C EST AUSSI REFUSER LES COMPTEURS LINKY !!!

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