Sillonnant la circonscription pour aller à la rencontre des citoyens, j’ai eu l’occasion de dialoguer, jeudi dernier, avec un certain nombre de salariés de l’usine Doux de Plouray. La situation à ce moment apparaissait incertaine mais l’espoir demeurait d’une solution positive.
A la suite de cette rencontre, nous avons décidé, avec le député Gwendal Rouillard et la sénatrice Odette Herviaux, de solliciter les ministres Arnaud Montebourg et Stéphane Le Foll, rappelant les enjeux pour le site de Plouray, la circonscription, et au-delà pour le département et la région. D’autres groupes de la filière avicole ont su éviter le piège du tout export à bas prix, par la qualité de leur outil industriel, par la valeur ajoutée et par une politique de marque adaptée.
Je déplore aujourd’hui l’attitude de la direction qui fait le pari hasardeux de s’en sortir toute seule, en mettant en péril les éleveurs et les salariés, alors qu’une solution était sur le point d’être trouvée grâce notamment à la méthode préconisée par le gouvernement. Des milliers d’emplois sont en jeu, il n’est pas acceptable que des intérêts financiers privés prennent le pas sur la vie des salariés et des éleveurs concernés.
Je suis persuadé qu’il y a, pour le groupe Doux, un avenir. L’heure est à la mobilisation et au rassemblement des énergies.
Philippe Noguès