Je présentais ce mardi 25 février mon rapport parlementaire sur le projet de loi relatif à l’économie sociale et solidaire devant la commission du Développement Durable et de l’Aménagement du territoire à l’Assemblée nationale.
Ce projet de loi marque la volonté du Gouvernement et de la majorité de favoriser, dans la triple crise économique, écologique et démocratique à laquelle nous sommes confrontés, des solutions économiques, sociales et environnementales nouvelles, des modes de décider, d’entreprendre, de vivre ensemble différents.
Ce texte vise trois grands objectifs : mieux définir le périmètre et les valeurs de l’ESS, mieux la structurer dans les territoires et au niveau national en rénovant le cadre institutionnel, et enfin lui permettre de changer d’échelle et de se développer. Autrement dit, il s’agit de fixer un cadre permettant à l’ESS de grandir, de construire une stratégie de croissance plus ambitieuse, plus riche en emplois, plus juste et plus durable.
L’Economie sociale et solidaire représente aujourd’hui 10 % de la population active occupée, et des millions de bénévoles, adhérents et sociétaires. Cette nouvelle loi lui donnera les moyens de « polliniser » l’économie classique, pour contribuer à remettre l’humain au service de celle-ci.
Retrouvez sur le site de l’Assemblée nationale le texte du projet de loi, et bientôt mon rapport pour avis.
3 Commentaires
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Bravo Philippe!Tu fais du beau et bon”boulot”Nous ne regrettons pas de t’avoir élu…Continue…
Claudine Mahéo
Félicitations pour ce rapport sur l’économie sociale et solidaire.
Félicitations sur ton avis sur les bonnets rouges
Cordialement
Marcel
Oui très bien. Je me le dis chaque jour quand j’écoute l’excellent émission Carnets de campagne sur France Inter. Il faudrait élever une statue au responsable de l’émission. Pourquoi pas un Ministre des Associations 1901 ? Il y a un terreau incroyable d’associations, de gens qui ne baissent pas les bras, et ce dans tous les secteurs de l’économie. Des emplois sont créés tous les jours. Malheureusement ce sont des emplois précaires, pas bien rémunérés, je veux dire que l’économie solidaire est fragile. Pourtant je plaçais beaucoup d’espoir en Benoit Hamon pour exploiter et mettre en lumière l’énorme potentiel qu’il y a dans les associations et coopératives. Ou alors je n’ai pas suivi … Dommage.
On devrait consacrer beaucoup plus de moyens à toutes ces associations sportives, culturelles, agricoles, tous ces festivals, toutes ces coopératives, etc. Peut être un statut du “bénévole” (points de retraite). Personnellement je pense qu’il faut laisser les associations gérer la culture et le sport. L’Etat devrait s’en remettre à la société civile et associative : CIO, Fédérations, Festivals, et autres agences. Voilà des économies pour l’Etat et faisons confiance aux festivaliers, aux associations sportives, aux régions, pour trouver les bons financement aux bons endroits pour les bonnes causes.
[…] je l’expliquais dans mon rapport pour avis et dans mon intervention en introduction au débat, mon action s’est concentrée sur les liens […]