Retrouvez ma tribune dans Le Nouvel Observateur (rubrique Le Plus), dans laquelle j’analyse l’affaire Findus du point de vue plus large de la Responsabilité Sociale et Environnementale (RSE) des entreprises.
À l’heure où une plateforme RSE, sous l’égide du Premier ministre, s’apprête à voir le jour, il est urgent de cesser d’opposer efficacité économique et performance extra-financière. Pour éviter de nouveaux scandales, s’engager sur un modèle de compétitivité hors coût, et relancer durablement notre économie, la RSE fait partie des solutions : ne pas la prendre en compte serait une faute politique et économique.
En effet, j’estime qu’on aurait tort de réduire l’affaire Findus uniquement à un problème de viande de cheval dans les lasagnes. Le problème est plus vaste, et appelle donc une prise de conscience plus large.
Pour faire avancer la législation, je formule quatre propositions :
1. S’assurer que l’État soit exemplaire
2. Etendre le reporting extra-financier, et en améliorer la qualité
3. Rendre les maisons-mères soient juridiquement responsables des dommages environnementaux et des atteintes aux droits de l’homme commis par leurs filiales à l’étranger.
4. Promouvoir l’ISR